jeudi 28 décembre 2017

Europe : Une crise impossible et le spectre de la révolution

Le Comité exécutif international du CIO discute des perspectives pour l'Europe


Dans sa session consacrée à l'Europe, le Comité exécutif international du CIO s'est penché sur l'instabilité et les troubles politiques que l'on a vus cette année à travers tout ce continent. La session a été introduite par notre camarade Tony Saunois, du Secrétariat international du CIO, qui a tout d'abord insisté sur le fait que le CIO doit être prêt à répondre à toutes les ouvertures qu'offrira la crise politique des élites capitalistes européennes.

– Compte-rendu de notre camarade Matt Dobson, Parti socialiste écossais (section du CIO en Écosse)

mercredi 20 décembre 2017

TU MANGES, JE MANGE – MAIS MANGEONS-NOUS ?


Le samedi 15 aout 2017, lors d’une rencontre avec des militants du RDR – Rassemblement des républicains – à Adjamé, monsieur Cissé Bacongo, conseiller du président Ouattara chargé des affaires institutionnelles et juridiques, par ailleurs ancien ministre de la Fonction publique, de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a caricaturé l’attitude de leur principal allié – le PDCI de Bédié – en ces termes : « Toi-même tu manges plus que moi, tu es devenu clair, tu es devenu rond, tu brilles, parce que tu n’as aucune charge. », « On te donne seulement, tu manges. Tu n’arrives même pas à respirer correctement. Maintenant, toi tu dis, alors qu’on mange : Lève-toi. Pourquoi moi je vais me lever ? Ca veut dire que tu veux manger seul. »
Quand on écoute Bacongo, on comprend toute la psychologie de notre classe dirigeante capitaliste : manger, manger et manger. Mais surtout manger seul, en petit clan, et tout manger, en riant de la faim de nous autres qui leur servons juste de chasses gardées pour leur battues électorales (augmentation du prix de l’électricité et de l’eau, vie chère, imposition d’une trêve sociale aux syndicats de travailleurs…), manger en riant de la faim de ceux qui leur ont servi de chair à canon dans la conquête du pouvoir (microbes, soldats mutins, démobilisés…), manger en riant de leur faim quand ils ne leur enlèvent pas carrément leur pain de la bouche (agrobusiness, déguerpissements, destruction des petits commerces…)
On comprend aussi pourquoi tout le monde ou presque (y compris les militants de base du RDR, malgré la prétendue banque qui leur a été offerte), se plaint du manque de charité. de ces cadres censés les arroser de milliards. C’est connu que « ventre plein n’a point d’oreille pour ventre affamé ».
On comprend enfin toute la laideur du système sur lequel repose votre gouvernement, vous comme vos alliés du RHDP. Nous comprenons bien votre recherche de profit personnel qui est l’essence de votre action politique. Allez ! Mangez ! Mais sachez que vos électeurs de 2010 et de 2015 ont compris votre mangécratie !
– camarade Zova
Faillite au CNRA


Le CNRA (Centre national de recherche agronomique), créé en 1998, est une entreprise publique à gestion privée. Il obéit à un souci de coordination plus utile dans la recherche agronomique devant améliorer l’agriculture en Côte d’Ivoire. Ce centre possède notamment des milliers d’hectares de plantation un peu partout dans le pays, notamment à Dabou, à Port-Bouët, à Divo, avec des stations de recherche dans toutes les principales régions du pays.

Cette structure est aujourd’hui paralysée par la mauvaise gestion du DG Yté Wongbé, nommé en 2012 à la tête de la structure. Ce dernier s’est vite rendu coupable de nombreuses malversations ; démis de ses fonctions par le conseil d’administration en 2016, il a été curieusement réinstallé à son poste par un coup de fil venu d’« en haut ». Depuis lors, plusieurs structures sont à l’abandon, dont les fameuses plantations qui ne sont plus entretenues faute de paiement aux fournisseurs et dont plusieurs sont menacées de disparition par des promoteurs immobiliers véreux.

Le DG a également viré des agents considérés comme pivots de l’entreprise pour installer à leur place des proches qui ne brillent pas par leurs compétence dans le domaine de la recherche agricole. Le nombre de travailleurs est ainsi passé, en 4 ans, de 1600 à 2100, avec une masse salariale qui est passée sur le même temps de 300 millions à 500 millions de francs. Et encore, c’est parce que le CNRA ne respecte pas non plus les salaires minimums !

Les agents du CNRA, confrontés à de nombreuses irrégularités de paiement de leurs salaires et au non-versement de leurs primes d’assurance santé, sont entrés en grève le 12 mai et encore une fois du 31 juillet au 2 aout pour protester contre cette situation. C’est à ce moment-là que le DG leur a fait savoir que le CNRA est en faillite. Depuis lors, les travailleurs ont eu droit à une séance de négociations avec leur ministre de tutelle, madame Bakayoko Ly-Ramata, qui leur a promis que la situation de leur centre serait bientôt réglée par le Premier ministre. Mais pour quand ?

C’est pourtant bien dommage quand on connait l’importance de l’agriculture dans un pays comme la Côte d’Ivoire qui, rappelons-le, est premier producteur de cacao du monde, premier producteur d’hévéa et de banane douce africain, premier exportateur d’anacarde du monde, deuxième producteur d’huile de palme et premier producteur d’hévéa d’Afrique, etc.Mais tout cela, avec un manque criant de moyens et de formation des agriculteurs. Ce qui fait que nos rendements à l’hectare sont de dix à vingt fois inférieurs à ceux trouvés en Asie sous le même climat : il nous faut 10 ou 20 ha pour gagner ce que le planteur vietnamien ou indonésien gagne avec 1 ha. C’est ce gaspillage insensé de terres qui tue notre forêt et qui pousse nos frères ivoiriens et étrangers à se machetter dans l’Ouest.

Que faire donc ? Il est évident que la première chose à faire est d’insister pour voir disparaitre M. Wongbé et ses sbires de la tête du CNRA. Mais cela seul ne règlera pas le problème, puisque le CNRA en faillite est lui-même l’héritier de plusieurs structures similaires elles-mêmes en faillite. C’est-à-dire que la fameuse « gestion privée » n’a rien apporté en termes de gouvernance. Le seul remède contre la corruption à la tête de cette structure comme des autres structures étatiques (Anader, FIRCA, etc.) est la mise en place d’un conseil d’administration auquel siègeront des représentants des chercheurs, du personnel et des planteurs et planteuses des différentes régions, qui sont les premiers concernés et bénéficiaires.

Pour le développement de l’agriculture en Côte d’Ivoire, il faut de plus une véritable remise à niveau du CNRA et de l’Anader avec des fonds conséquents, gérés démocratiquement pour éviter les éternels gaspillages. La modernisation de l’agriculture passe par des investissements et des aides aux planteurs – aides matérielles, financements et formations – ce qui pourra être facilité par une collectivisation de l’agriculture, consistant en l’assocation graduelle et librement consentie des exploitations paysannes en coopératives de production pourvues d’un outillage mécanique perfectionné, avec le développement d’entreprises agricoles d’État, la création de stations de machines agricoles, de distribution d’engrais et de matériel végétal amélioré, ainsi que la mise en place d’une industrie dans l’intérieur pour la transformation des matières premières agricoles.

Afin que nos braves paysans ne soient plus marginalisés et bénéficient pleinement des fruits de leur labeur, tout en assurant que les revenus dégagés permettent un développement des infrastructures sociales.

– camarade Guide

mardi 12 décembre 2017

CEI 2017 : Perspectives mondiales

Le capitalisme mondial ne trouve aucune issue à la crise



Nous publions ici un projet de résolution sur la situation mondiale tel qu'adopté lors de la rencontre du Comité exécutif international du CIO qui a eu lieu en décembre de cette année, comme chaque année. La discussion a porté sur une analyse de la situation économique, politique et sociale au niveau international et des perspectives pour notre mouvement et la révolution mondiale contre le système capitaliste d'oppression.

– Secrétariat international du CIO, 8 novembre 2017 



dimanche 15 octobre 2017

Cent ans après la révolution russe d'octobre 1917

Quand la classe prolétaire a pris le pouvoir


« Pour nous, il ne s'agit pas de réformer la propriété privée, mais de l'abolir ; il ne s'agit pas d'atténuer les antagonismes de classe, mais d'abolir les classes ; il ne s'agit pas d'améliorer la société actuelle, mais d'en établir une nouvelle ».

–– Karl Marx et Friedrich Engels, Lettre à la Ligue des communistes, 1850

Dès la fin aout 1917, la crise révolutionnaire en Russie était arrivée à maturité. L'échec du coup d'État du général Kornilov avait rempli de confiance l'avant-garde prolétarienne et renforcé sa détermination. À son tour, la compréhension du lien entre économie et politique, entre la décision du gouvernement de transition de maintenir son engagement dans la guerre ainsi que la propriété privée des usines et des terres, la disette dont souffraient à la fois les travailleurs des villes, les paysans des villages et les soldats dans leurs tranchées – tous ces facteurs pénétraient dans la conscience de millions de gens en exposant l'ampleur des mensonges et des promesses trahies des partis SR (« socialistes-révolutionnaires », parti de gauche non marxiste) et menchévique (ex-fraction réformiste du Parti ouvrier social-démocrate de Russie), qui refusaient de rompre leur coalition avec la bourgeoisie et les grands propriétaires terriens.

Dossier par notre camarade Bárbara Areal – membre du Comité exécutif du groupe Gauche révolutionnaire (section espagnole du CIO), 5 octobre 2017 

mercredi 11 octobre 2017

Ernesto « Che » Guevara

50 ans après la mort du grand combattant socialiste révolutionnaire


Cinquante ans après sa mort, l'image du Che est toujours aussi connue pour la plupart des gens. Si beaucoup de gens arborent son image par simple effet de mode, pour d'autres (les plus nombreux), il s'agit d'une véritable déclaration politique, d'une commémoration du souvenir du Che en tant que symbole de lutte, de courage, d'internationalisme, en vue du combat pour un monde meilleur, un monde socialiste.

Tony Saunois, SG du CIO international, 09/10/2017

vendredi 10 février 2017

France : après Sarkozy, Juppé, Valls… Fillon ?

Leur système se délabre, un espace s’ouvre à gauche du PS


La défaite de Valls à la primaire du Parti (soi-disant) socialiste, large et cinglante, a été une nouvelle gifle pour lui. Face à lui, Hamon a obtenu presque 59 % des voix. Malgré l’appui de très nombreux dirigeants locaux et nationaux du PS, très peu de militants du PS (il n’en reste plus beaucoup, il est vrai) ont soutenu Valls. Son plus gros meeting de campagne a rassemblé à peine 500 personnes quand Hamon en réunissait 2000 à 3000. Lors des primaires, Valls n’a été capable de recueillir qu’un peu plus de 800 000 voix sur 44 millions d’électeurs potentiels. C’est donc le nombre de personnes qui ont été prêtes à se déplacer pour aller soutenir son bilan et celui des 5 ans de la présidence Hollande. 

Pendant ce temps, Marine Le Pen mobilisait 1000 personnes lors d'une conférence de deux jours à Lyon, Macro 8000 pour son meeting, et Mélenchon, 18.000 personnes lors d'un meeting retransmis en plusieurs endroits par… hologramme !

Valls a refusé d’écouter les millions de manifestants et de grévistes du printemps 2016 et les sondages qui disaient invariablement à l’époque que plus de 70 % de la population était opposé à la loi « Travail ». Il a poussé à la répression policière et judiciaire (1750 personnes subissent des poursuites judiciaires suite à la lutte contre la loi « Travail »), il a usé six fois de la manœuvre de l'article 49.3 pour imposer ses textes de loi sans vote à l’Assemblée nationale. A-t-il sérieusement cru que dès qu’il serait confronté à un minimum de démocratie, il n’allait pas subir les conséquences de son attitude autoritaire et méprisante ? Valls a récolté ce qu’il a semé et il est peu probable que le rejet qu’il inspire s’efface de sitôt.

C’est pour les mêmes raisons et selon le même mécanisme que Sarkozy et Juppé ont été dégagés lors des primaires de la droite, payant ainsi leur autoritarisme face aux luttes sociales et leurs nombreuses implications dans des « affaires ». Beaucoup ne veulent plus de ces politiciens arrogants qui ne tiennent au pouvoir que par des manœuvres antidémocratiques et qui se fichent de l’avis de la population. Il est donc particulièrement logique que le peu de démocratie que représentent les « primaires » ait suffit à dégager Valls et à montrer un rejet de sa politique.

– D'après un article de notre camarade Alex Rouillard, Gauche révolutionnaire (section française du Comité pour une Internationale ouvrière)

mercredi 8 février 2017

Soudan : trois jours de « ville morte » contre le régime el-Béchir

Intensifier la lutte pour renverser ce régime d'oppression


Avec les trois journées de « désobéissance civile » organisées du 27 au 29 novembre 2016 via un appel de simples citoyens sur les réseaux sociaux, les rues et places de toutes les grandes villes du Soudan ont été désertées par leur trafic habituel. Selon les rapports qui nous parviennent des camarades du CIO au Soudan, les universités, les écoles, les marchés, les transports et de nombreuses entreprises, et même les maquis, les boutiques et les restaurants sont restés fermés. Malgré les menaces proférées par le régime autocratique d'Omar el-Béchir et la tactique d'intimidation employée par ses forces de sécurité, cette véritable grève générale nationale a été un grand succès.

– rapport de terrain datant du 30/11/2016, sympathisants du CIO au Soudan

vendredi 3 février 2017

CI : Bilan de la grève des fonctionnaires

Quelles leçons tirer du mouvement qui a fait plier la classe dirigeante ?


Du 9 au 27 janvier 2017, toute l’administration publique a été paralysée par une grève des fonctionnaires qui a pris de court tout le monde. Cela pour plusieurs raisons. D’abord, personne n’aurait cru que ce mouvement serait aussi long. Ensuite, ce mouvement a brillé par son unité, son organisation et la nullité des nombreuses sorties de « syndicats » satellites créés par le pouvoir en place dans une tentative de casser le mouvement. Enfin, beaucoup de travailleurs ont été eux-mêmes surpris du fait que la quasi-totalité de leurs points de revendications ont été satisfaits !

Nous tenons avant tout à féliciter et à remercier l'ensemble des camarades qui ont contribué à ce mouvement visant à maintenir leur pouvoir d'achat et leur dignité et à travers eux, ceux de tous les habitants de Côte d'Ivoire, dans un contexte de croissance à deux chiffres dont les retombées tardent à se manifester dans nos poches. Félicitations aussi pour cet exemple de démocratie donnée à tout le pays : la période où des « leaders » syndicaux décidaient seuls des mots d'ordre et de leur levée sans aucune concertation avec la base parait enfin révolue !

Toutefois, l'histoire n'est pas finie et nous ne sommes jamais à l'abri des petits jeux du gouvernement. Les travailleurs se sont donné un délai d'un mois avant une nouvelle AG. Cette période doit être employée à bon escient pour mener en interne les débats qu'il faut : quel est le bilan de la grève ? Quelles ont été les forces et les faiblesses de notre mouvement ? Comment renforcer ces forces et pallier à ces faiblesses ? Tout cela, dans le but d'être encore plus prêts pour une éventuelle reprise du mouvement !

– Camarade Zova

dimanche 29 janvier 2017

Militant : ce que nous voulons

Pour quel type de société se bat le groupe Militant ?


Militant se bat pour une société socialiste démocratique qui remplacera le capitalisme, afin que nous puissions utiliser les richesses produites par la société pour satisfaire aux besoins de l'ensemble de la population et non pas de quelques patrons et actionnaires des grandes entreprises.

Dans cet article, nous allons définir ce que nous entendons par les mots « socialisme », « capitalisme », « classe prolétaire »… nous allons aussi expliquer ce que le socialisme n'est PAS.

– Texte inspiré par un document rédigé par le Parti ouvrier et socialiste d'Afrique du Sud, section du CIO dans ce pays

vendredi 27 janvier 2017

Des millions de gens manifestent contre Trump

Le plus grand mouvement de protestation international depuis l'invasion de l'Iraq


L'affluence aux « marches des femmes » qui ont été organisées partout dans le monde le 21 janvier a surpris beaucoup de gens, y compris les organisateurs. De Los Angeles à Tel Aviv en passant par Oslo et même l'Antarctique, des millions de personnes ont déferlé dans les rues pour protester contre l'investiture de Donald Trump en tant que président des États-Unis d'Amérique. Ces marches marquent sans doute le début d'une nouvelle phase extrêmement importante de la riposte de la part de la jeunesse, des classes moyennes et de la classe prolétaire contre les atrocités du capitalisme, ses représentants politiques et les divisions que ce système tente de susciter.

Au départ, la marche des femmes de Washington a été appelée par des groupes féministes pour exprimer leur colère face aux commentaires scandaleux proférés par Tump à l'encontre des femmes et face à la menace que pose son administration pour les droits des femmes. Mais cette marche, tout comme les centaines d'autres manifestations que cette dernière a inspirée, a servi de point de ralliement à de nombreux autres groupes qui désiraient eux aussi donner un signal clair, dès le premier jour de la présidence Trump, du fait que son régime réactionnaire sera confronté à une opposition massive à chaque pas qu'il fera. Par effet « boule de neige », tout ceci a finalement donné le plus grand mouvement de contestation coordonné à l'échelle internationale jamais vu depuis l'invasion de l'Iraq en 2003.

Il est maintenant crucial et urgent d'utiliser ce mouvement en tant que tremplin en vue de l'édification d'un mouvement démocratique et solide à l'échelle internationale avec une stratégie visant la victoire et une vision d'une alternative – le socialisme. Nous devons nous assurer du fait que le 21 janvier 2017 sera retenu dans les livres d'histoire non pas comme une simple journée où les gens ont libéré leur colère avant de rentrer chez eux, mais comme le jour où tout a basculé.

– compte-rendu du mouvement du 21 janvier, Comité pour une Internationale ouvrière

vendredi 13 janvier 2017

CI : Mutinerie des soldats

Quand le régime se fait rattraper par ses propres mensonges !


La mutinerie des soldats qui a plongé le pays dans une grosse frayeur les vendredi 6 et samedi 7 janvier dernier nous révèle une double réalité que l’on a longtemps tenté vainement de nous cacher :
L’argument d’un Nord opposé à un Sud, de musulmans opposés à des chrétiens comme des étrangers opposés à des nationaux… qui a été distillé dans le corps social et permis au pouvoir actuel de faire recette avec une partie importante de la population ivoirienne est faux !
L’idée d’une armée dont le fonctionnement serait différent de la disposition sociale civile du pays est également fausse !

Dans l'armée comme dans la société au sens large, c'est la même loi de la lutte des classes qui s'impose, remettant en cause les schémas du gouvernement.

– Camarade Zova, Militant

jeudi 5 janvier 2017

Nouvel an 2017 : le système capitaliste au bord de l'explosion

Les troubles et la riposte vont se poursuivre



2016 a été l'année où toute la colère accumulée par les masses dans le monde entier a fini par éclater, causant toute une série de véritables bouleversements politiques. Même si celle-ci est quelque peu retardée, il s'agit bien d'un sursaut face aux conséquences dévastatrices de la crise économique mondiale de 2007-8. Et tandis que les secousses de ces récents bouleversements continueront à se faire sentir, de nouveaux contrecoups, si pas de nouveaux séismes, sont attendus pour 2017…

– Peter Taaffe, secrétaire général du Parti socialiste d'Angleterre et du pays de Galles, membre fondateur du Comité pour une Internationale ouvrière