mercredi 18 mai 2016

CI : Rififi au ministère des Transport

Gaoussou l'intouchable !


Gaoussou Touré, notre bien-aimé ministre des Transports depuis le temps Ouattara, malgré les bruits qui courent, les contestations çà et là face à ses décisions impopulaires, la grogne de la population contre les lois de l'individu, la permanence du chaos dans le transport en général, se maintient contre vents et marées, dans le gouvernement.

– camarade Zova, CIO-CI



Neveu de Henriette Dagry Diabaté qui, lui-même, nomme à tous les postes-clés de son ministère des membres de sa famille au gré de ses humeurs, et sous-traite les services de son ministère à d'autres membres de la même famille – comment comprendre qu'un instituteur soit nommé à la place d'un inspecteur du transport ayant servi des années ?

Mais c'est la caractéristique spécifique de l'homme. Aujourd'hui, tous les services techniques du ministère du Transport, qui existent depuis l'indépendance de la Côte d'Ivoire, sont octroyés à la société Quipux, pourtant au départ censée simplement jouer un rôle technique, à l'instar de Starten, comme ce fut le cas depuis en Côte d'Ivoire. Les mises à disposition des cadres de l'État et rétrogradations des techniciens du secteur du transport se succèdent en désordre. Mais pourquoi tout donner à Quipux ? Une source crédible au ministère nous a révélé que l'attitude de notre ministre n'est pas accidentelle. En effet, Quipux, une société venue de Colombie (pays réputé pour les assassinats de syndicalistes et pour servir de base arrière états-unienne en Amérique du Sud, toujours prête à organiser des coups d'État et rébellions contre ses voisins trop « indépendantistes »), a été engagée en Côte d'Ivoire fin 2014 avec 10 % pour le directeur général, 40 % pour les actionnaires colombiens et 50 % pour l'épouse du sieur Gaoussou.

Comme le rôle confié à cette entreprise « technique » dans l'établissement du permis de conduire est encore bien réduit, le ministre veut faire de la place pour permettre à Quipux d'occuper plus de terrain au niveau des soi-disant services à la population. Le ministre décide donc de court-circuiter tous les services techniques de l'État et de les transférer à l'entreprise fétiche de sa tendre épouse. Il faut donc pour lui balayer tous les inspectorats du transport, c'est-à-dire : le service d'authentification, le service de contrôle du permis de conduire, le service d'évaluation du code de la route, le service de conduite, etc., etc. Bref, c'est une véritable privatisation de l'ensemble du ministère à laquelle nous assistons ici.

Voici pourquoi des instituteurs sont affectés depuis quelques jours à des fonctions qui ne sont pas les leurs, pourquoi le personnel technique est rétrogradé, et pourquoi on annonce aux Ivoiriens de venir changer de permis de conduire contre leur gré, tandis qu'au même moment, l'anarchie généralisée dans le secteur des transports se poursuit, pour le plus grand bonheur des propriétaires de gbakas, taxis-compteurs, etc. et les agents qui encaissent les petites commissions des gnambrôs. Tandis que les Ivoiriens sont pris entre embouteillages, accidents mortels et frais administratifs injustifiés.


C'est le lieu pour nous ici de dire aux camarades qu'une telle attitude de nos gouvernants a un intérêt, dans la mesure où c'est une interpellation à nous organiser afin de ne plus nous laisser faire. Le mutisme engendrant l'abus. Vous êtes victimes ? Rejoignez-nous !

Pendant ce temps, l'anarchie continue dans les transports

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