Pour la grève générale et des occupations ! C'est tout le système qui doit dégager !
Après 27 ans au pouvoir, Blaise se voyait
déjà mourir dans son fauteuil présidentiel. Mais les évènements
des derniers jours ont tout remis en question. Depuis le “printemps
arabe”, la jeunesse burkinabée s'est lancée encore et encore à
l'assaut du pouvoir, testant le terrain, se levant avant de retomber
pour mieux repartir. Devant la possibilité du vote parlementaire pour la réforme de la Constitution, un sentiment d'urgence s'est emparé des masses, et la révolution a éclaté.
Il a fallu deux jours de mobilisation massive, d'occupations et de casse, en plus de la pression de l'impérialisme occidental, pour que Blaise se décide à partir. Mais la question demeure encore de l'alternative à lui opposer après son départ. Avec l'annonce de la formation d'un gouvernement militaire “de transition” en attendant des élections qui ne changeront rien à la situation économique et sociale du pays, nous devons être clair que la chute de Blaise ne représente que le début de la révolution burkinabée, et non sa fin.
Appel du CIO-CI