mercredi 30 avril 2014

CI : Condamner la France

Bref réquisitoire contre l'impérialisme français


Nous voulons dans ce bref article dénoncer le rôle de la France en tant qu'État impérialiste en Afrique, en tant que source d'inspiration pour nos amis patriotes, et afin de dégager des voies vers lesquelles orienter la véritable lutte anti-impérialiste et anti-capitaliste, plutôt que les foutaises proposées par l'opposition petite-bourgeoise de la LMP du genre “mobilisation aux mains nues”.

Jules Konan

dimanche 20 avril 2014

Taïwan : Fin de l'occupation du parlement

Après 23 jours d'occupation, quelles sont les leçons du “mouvement des tournesols” ?


Taïwan a connu un mouvement de masse sans précédent, qui a commencé le 18 mars avec l'occupation de la principale chambre du parlement par 200 étudiants, dont le but était d'empêcher la ratification de l'Accord de libre-échange sino-taïwanais (Alest) entre la Chine et Taïwan. Certains analystes ont décrit ce mouvement en employant des termes tels que “printemps asiatique”. Mais la façon dont ce mouvement a pris fin du jour au lendemain pose de nombreuses questions, notamment sur ce que ce mouvement a réellement gagné et sur la possibilité de construire une réelle opposition à la politique économique néolibérale et aux accords de libre-échange : quelles forces sociales, quelle stratégie, quelles structures ? Nous avons interviewé notre camarade Sally Tang Mei-ching, qui était responsable de la participation des camarades de la section taïwanaise du CIO dans ce mouvement.

Interview de Sally Tang Mei-ching, membre du CIO qui a participé aux manifestations à Taipei

mercredi 16 avril 2014

Soudan : El-Béchir a-t-il vaincu ?

Dégager le régime ne suffit pas : c'est le capitalisme qui est responsable de la misère et de l'oppression


Le Soudan a été ébranlé l'an dernier par de grandes manifestations des travailleurs, des jeunes et des femmes opprimées après que le régime détesté d'el-Béchir (au pouvoir depuis 1989, soit près de 25 ans) et de son Parti du rassemblement national, aient fait doubler les prix de la nourriture, du carburant et du gaz en annulant les subsides sur les carburants le 23 septembre 2013. Les manifestants criaient des slogans tels que : « Le peuple veut le départ du régime ! » et « Liberté ! Liberté ! ».
 
Article rédigé fin mars par les sympathisants soudanais du CIO

dimanche 13 avril 2014

Théorie : Histoire marxiste 3 : les sociétés esclavagistes

Grèce antique et Empire romain



Dans ce troisième article sur l'histoire des différentes sociétés qui se sont succédé jusqu'à nos jours, nous examinons la nature et la base sociale des sociétés qui ont constitué les premières véritables civilisations du continent européen, généralement considérées comment étant à la base de toute la civilisation dite “occidentale” en ce qui concerne la pensée, la philosophie, la religion, la science et le système politique. C'est-à-dire la Grèce antique et l'Empire romain – sociétés esclavagistes à grande échelle.

(Voir ici nos autres articles sur l'histoire des différentes sociétés telle qu'envisagée par les marxistes)

mercredi 2 avril 2014

Venezuela : Lancement du “Conseil populaire révolutionnaire” à Caracas


Comme en Côte d'Ivoire, la recherche de concessions et la confusion politique appelle la rébellion pro-impérialiste




Le Venezuela connait en ce moment une situation de crise fort semblable à celle qu'a connue la Côte d'Ivoire au moment de la rébellion. Chávez était un président populiste de gauche radical représentant la petite-bourgeoisie nationale et qui a lutté contre l'impérialisme avec le soutien des masses populaires par la nationalisation et la mise en place de plans sociaux, sans pour autant rompre avec le capitalisme. En ce sens, il a pu réaliser au Venezuela ce que Gbagbo n'a pas pu faire en Côte d'Ivoire (un parallèle aussi avec le fait que tous deux ont dû tenir bon face à un coup d'État peu après leur arrivée au pouvoir, grâce au soutien des masses populaires). L'impérialisme n'avait pas pu s'en prendre à Chávez comme il s'en est pris à Gbagbo, car Chávez contrôlait une importante économie pétrolière et le Venezuela est un pays beaucoup plus homogène sur le plan ethnique et religieux. 
 
Cependant, les successeurs de Chávez n'ont pas sa carrure et la droite a pu se reconstruire. Une rébellion vient de se déclarer dans le pays, commanditée par l'impérialisme américain via le gouvernement colombien – avec Uribe dans le rôle de Compaoré et Obama dans celui de Sarkozy. Malheureusement, il semble que Maduro (le nouveau président vénézuélien, successeur de Chávez) soit sur le point de faire les mêmes erreurs que Gbagbo – c'est-à-dire des concessions à l'impérialisme et des appels à la “réconciliation” et à la négociation, plutôt que de contre-attaquer en allant vers l'approfondissement de la révolution qui n'a que trop tardé, et qui est en réalité la seule issue favorable dans ce contexte.

Comme le disait Che Guevara : « Une révolution est comme une bicyclette : quand elle n'avance plus, elle tombe » !

Cet article est un compte-rendu de la situation rédigé par nos camarades du groupe Socialismo Revolucionario, CIO au Venezuela, suivi d'un appel à la mobilisation nationale et internationale de la part du Conseil populaire révolutionnaire, coalition de gauche révolutionnaire patriotique à laquelle nos camarades participent.