Quelles
perspectives socialistes ?
Rappelons-le,
rappelons-le,
la Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial de cacao,
avec 40 % de la production mondiale. Aujourd'hui, malgré une
tendance à la baisse, le cacao reste une richesse nationale de
premier plan pour notre pays, représentant 15 % du PIB et 40 %
des recettes d'exportation.
De manière générale d'ailleurs,
l'agriculture en Côte d'Ivoire occupe toujours 66 % de la
population active, et fournit 70 % des recettes d'exportation :
café, caoutchouc, huile de palme, anacarde, coco, fruits, élevage…
Le principal secteur industriel ivoirien est tout naturellement le
secteur agro-alimentaire, qui représente 24 % de la valeur
ajoutée du secteur secondaire.
S'il est vrai donc que notre pays a
déjà une structure économique typique des pays émergents (avec
25 % du PIB provenant de l'agriculture et des mines, 20 %
de l'industrie, et 55 % des services – dans le cas de la
Chine, on a 40 %/25 %/35 %), on voit donc l'importance
de l'agriculture pour les échanges de notre pays avec le monde
extérieur. La principale source de richesses du pays vient de nos
produits agricoles. Mais pourtant, force est de constater qu'en
brousse, on soufre.
Dans cet article, Jules Konan
(CIO-Côte d'Ivoire) décrit la situation des planteurs de
Soubré, les enjeux qui pèsent sur la culture du cacao, et quelques
pistes socialistes pour remédier aux problèmes de la misère, de la
déforestation et des baisses de rendement.
Rappelons
par ailleurs que nous avons déjà écrit un article sur l'industrie
et l'économie du cacao au
lien suivant.